Paris, 1901, un jeune homme marche dans une rue
ancienne de la rive gauche, ses sens submergés
par la beauté exceptionnelle qui l’entoure.
Les rues sont animées par les chevaux, les calèches
et quelques rares automobiles.
Clarence Dillon s’émerveille devant l’extraordinaire nouvelle gare d’Orsay, achevée seulement un an plus tôt pour l’Exposition Universelle de 1900, dans la Ville Lumière.
Cette exposition fut un exploit exceptionnel pour cette nation, alors que le monde entrait dans une nouvelle ère moderne. La France et Paris avaient réussi à étonner le monde en construisant une ville culturelle éphémère et magique en seulement 3 ans ! 51 millions de visiteurs sont venus découvrir et s’émerveiller devant les extraordinaires prouesses architecturales et technologiques incarnées par la magnifique porte d’entrée de l’exposition, métaphore parfaite de l’entrée de l’ancien monde dans une nouvelle ère d’innovation et de possibilités. Au-delà de la célébration des cultures des 40 nations participantes, les Français ont mis l’accent sur l’électricité, les transports (les premiers tapis roulants/escalators, le trolleybus, le métro), les piles sèches, les voitures électriques, les films parlants, les premiers magnétophones, etc. Au cours de cet été, la ville avait également accueilli les Jeux olympiques de 1900 qui purent ainsi bénéficier de cette nouvelle infrastructure exceptionnelle.
Clarence Dillon devant la rotonde Clarence Dillon,
au Grand Palais à Paris
Clarence est un jeune étudiant américain. Il est fils d’un immigré de première génération. Le jeune homme avait des ancêtres français, tant du côté paternel que maternel de sa famille. Sa mère parlait parfaitement le français et, tout au long de son éducation, avait attiré l’attention de son fils sur les incroyables exploits culturels de cette nation et, bien sûr, sur son amitié avec les jeunes États-Unis (qui n’avaient que 106 ans au moment de sa naissance).
Clarence venait d’être diplômé de l’Académie de Worcester, un pensionnat pour garçons du Massachusetts, et s’était vu offrir une place pour étudier à l’université de Harvard, à Boston. En attendant, quel meilleur endroit pour venir découvrir le monde qu’une ville qui avait récemment célébré les plus beaux exploits sportifs et culturels de l’humanité. Quel tremplin pour lancer ce jeune homme plein de curiosité dans un monde d’exploits exceptionnels et de possibilités infinies.
Clarence s’était inscrit à des cours de cuisine à l’école Le Cordon Bleu, récemment créée, et à des cours d’eau forte, en toile de fond de son passage parisien. Aujourd’hui, il se dirige vers le Grand Palais des Beaux-Arts. Cette magnifique structure vitrée était la plus grande de son genre en Europe. À une époque où l’on commençait à peine à utiliser l’électricité, la lumière naturelle d’une telle structure de verre était encore essentielle pour éclairer l’extraordinaire beauté créative des expositions qu’elle allait abriter.
En traversant le nouveau Pont Alexandre III, Clarence a pu contempler la beauté chatoyante de la Seine, tout en admirant les monuments historiques exceptionnels qui sont venus orner ses rives au fil des siècles. Finalement, ses yeux se posèrent sur le nouveau palais de cristal gargantuesque, Le Grand Palais, qui se trouvait désormais entre lui et l’avenue la plus célèbre du monde, Les Champs-Elysées. Le jeune homme distingue à peine l’entrée d’angle qui donne sur le fleuve.
Après avoir célébré les arts l’année précédente, Le Grand Palais s’intéresse désormais aux véhicules à moteur, avec son tout premier Salon de l’automobile. Le pays compte moins de 10 000 voitures sur son territoire et ses routes cette année-là, mais comme le jeune Clarence, le monde va changer... et à grande vitesse. On ne peut qu’imaginer à quel point ces mois ont dû être stimulants pour le jeune homme qui poursuivait son voyage de découverte commencé dans la petite ville de San Antonio au Texas, en 1882. C’était une période exaltante dans la Ville Lumière. C’est l’année exacte où son contemporain, Pablo Picasso, s’est installé ici et où ce jeune homme-là de 19 ans a organisé sa première exposition importante consacrée à ce qui allait être connu comme sa période bleue.
L’hôtel particulier Dillon, au 31 avenue Franklin D. Roosevelt,
abritant Le restaurant gastronomique Le Clarence
et La Cave du Château
ll n’est donc pas surprenant que, compte tenu de cette introduction opportune à la ville, Paris devienne le futur siège européen de la banque d’investissement de Clarence Dillon, Dillon Read, et que sa future jeune famille vienne passer ses étés dans la Normandie voisine avant que Clarence ne décide d’acquérir un château à Bordeaux (Château Haut-Brion), en 1935. La banque d’investissement n’existe plus aujourd’hui, mais son domaine bordelais s’est transformé en un petit groupe d’entreprises, aujourd’hui appelé Domaine Clarence Dillon. Le siège de cette société se trouve aujourd’hui avenue Franklin Delano Roosevelt, juste derrière le Grand Palais.
Au-delà de cet héritage, ce qui a également survécu à travers les générations de sa famille, c’est la passion de ce jeune homme pour la France et son désir de célébrer ce qu’il y a de plus beau dans la culture humaine.
Dorothy Dillon devant le Château Haut-Brion
La passion de Clarence pour la culture et les arts a d’ailleurs profondément influencé sa famille. Sa fille, Dorothy, passait parfois une partie de ses étés au Château Haut-Brion, où elle recevait des artistes et des intellectuels.
Elle a siégé au conseil d’administration de nombreuses institutions culturelles et éducatives aux États-Unis, perpétuant ainsi la tradition de mécénat de la famille. Mon grand-père, son frère, C. Douglas Dillon, a été ambassadeur des États-Unis en France en 1953, suivant les traces de personnalités telles que Benjamin Franklin et Thomas Jefferson. Amoureux des arts, après des années de service public et son passage au gouvernement, il est devenu président du Metropolitan Museum of Art de New York, où il a été à l’initiative de la création de l’aile asiatique.
Il partageait cette passion avec son épouse, ma grand-mère Phyllis Dillon, administratrice du Musée d’art moderne (MoMA). Ensemble, ils ont constitué d’importantes collections d’art, principalement françaises, qu’ils ont ensuite léguées à leurs musées préférés. En 1953, leur fille (ma mère, Joan Dillon) est devenue l’un des membres fondateurs de la célèbre revue littéraire The Paris Review. Sur trois générations, cinq membres de la famille Dillon ont reçu la Légion d’honneur pour leurs services rendus à la France, ce qui témoigne de leur profond attachement à ce pays.
C. Douglas Dillon et son épouse Phyllis Dillon
devant le Metropolitan Museum of Art à New York
L’exemple donné par Clarence Dillon, ainsi que les conseils de nos grands-parents et de nos parents, nous ont fourni une feuille de route claire, nous incitant à nous appuyer sur ces héritages vraiment admirables.
La gravure sur bois La Petite Passion d’Albrecht Dürer
dans les collections de La Mission Haut-Brion
Joan Dillon, Duchesse de Mouchy,
à La Mission Haut-Brion
Au sein de notre entreprise familiale, nous avons constitué des collections exceptionnelles d’objets et d’œuvres d’art, ainsi qu’une bibliothèque remarquable qui occupera le devant de la scène lors de l’inauguration de nos nouvelles installations au Château Haut-Brion, en 2026.
Le dragon de Quintus
Prince Robert de Luxembourg
dans la vaste bibliothèque de Château Haut-Brion
Le Grand Théâtre de Bordeaux
Nous sommes très honorés d’avoir eu l’occasion de soutenir de nombreuses institutions françaises, notamment la Cité du Vin à Bordeaux, le Grand Théâtre de Bordeaux, le Louvre et, plus récemment, Le Grand Palais. Au-delà de ces partenariats, nous avons également collaboré activement avec une variété d’institutions culturelles à l’échelle mondiale, reflétant ainsi notre engagement permanent à célébrer et à préserver les arts et la culture dans le monde entier. Clarence, peut-être façonné par ses premières expériences, est devenu un véritable citoyen du monde. A l’image de Benjamin Franklin ou Thomas Jefferson, il incarnait l’esprit d’un homme de la Renaissance. Il retournait fréquemment en Europe, voyageant chaque été sauf pendant les années de guerre, poussé par le désir de voir, de comprendre et de s’engager sur le continent à de multiples niveaux.
Sa curiosité profonde, associée à son sens aigu de l’observation et à son talent d’écoute, lui a permis de cultiver des amitiés, des relations et des connaissances inestimables qui ont enrichi sa vie personnelle et professionnelle. La profonde affection de Clarence pour la France l’a incité à soutenir la nation dans les moments difficiles par le biais de l’aide humanitaire et à défendre les initiatives culturelles qui ont élevé l’esprit humain dans les moments plus heureux.
Prince Robert de Luxembourg
devant la Cité du Vin à Bordeaux
Écouter et éventuellement entendre sont des talents rares dans un monde en pleine effervescence. Les arts et le bon vin peuvent nous offrir des moments de répit. Avez-vous déjà remarqué ce moment de pause et d’extase des sens lorsque l’esprit est véritablement réduit au silence par une beauté exceptionnelle ? Une pause peut-être fugace, mais marquée. Un morceau de musique extraordinaire, un paysage, le sourire d’un bébé.... ou même une gorgée de vin exceptionnel. L’esprit se tait... il sait qu’il est en présence du divin. Nous sommes émus par ces moments. Idéalement, nous partageons ces moments avec d’autres et ils nous rappellent quelque chose qui nous dépasse, quelque chose de plus grand qui nous unit tous en tant qu’êtres humains.
Clarence aurait été profondément ému - et sûrement un peu impressionné - lorsqu’il a approché le vaste édifice neuf du Grand Palais en 1901. À ce moment-là, le jeune étudiant n’aurait jamais imaginé que 125 ans plus tard, son entreprise familiale aurait l’honneur de pouvoir contribuer à la rénovation de ce bâtiment emblématique, qui continue d’être un phare de la culture et de la créativité humaines. Dans un hommage émouvant, l’entrée qui fait face au pont qu’il a traversé porte désormais son nom : La Rotonde Clarence Dillon. Si cet honneur éponyme témoigne de l’affection durable de Clarence pour la France, il s’agit aussi d’une célébration plus large, d’un témoignage de l’éternel don de la découverte et de la beauté. Il symbolise l’inspiration que de tels lieux suscitent chez les jeunes de toutes les générations, à l’instar de ce que Clarence a lui-même vécu en 1901. Plus qu’un simple hommage à un homme, ce portail vers l’un des plus grands sites culturels du monde est un hommage au voyage humain commun de l’apprentissage, de la créativité et de l’émerveillement.
Que cette période de fêtes vous apporte, à vous et à vos proches, des moments de joie et d’émerveillement partagés !
Robert de Luxembourg
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Paris, 1901, un jeune homme marche dans une rue
ancienne de la rive gauche, ses sens submergés
par la beauté exceptionnelle qui l’entoure.
Les rues sont animées par les chevaux, les calèches
et quelques rares automobiles.
Clarence Dillon s’émerveille devant l’extraordinaire nouvelle gare d’Orsay, achevée seulement un an plus tôt pour l’Exposition Universelle de 1900, dans la Ville Lumière.
Cette exposition fut un exploit exceptionnel pour cette nation, alors que le monde entrait dans une nouvelle ère moderne. La France et Paris avaient réussi à étonner le monde en construisant une ville culturelle éphémère et magique en seulement 3 ans ! 51 millions de visiteurs sont venus découvrir et s’émerveiller devant les extraordinaires prouesses architecturales et technologiques incarnées par la magnifique porte d’entrée de l’exposition, métaphore parfaite de l’entrée de l’ancien monde dans une nouvelle ère d’innovation et de possibilités. Au-delà de la célébration des cultures des 40 nations participantes, les Français ont mis l’accent sur l’électricité, les transports (les premiers tapis roulants/escalators, le trolleybus, le métro), les piles sèches, les voitures électriques, les films parlants, les premiers magnétophones, etc. Au cours de cet été, la ville avait également accueilli les Jeux olympiques de 1900 qui purent ainsi bénéficier de cette nouvelle infrastructure exceptionnelle.
Clarence Dillon devant la rotonde Clarence Dillon,
au Grand Palais à Paris
Clarence est un jeune étudiant américain. Il est fils d’un immigré de première génération. Le jeune homme avait des ancêtres français, tant du côté paternel que maternel de sa famille. Sa mère parlait parfaitement le français et, tout au long de son éducation, avait attiré l’attention de son fils sur les incroyables exploits culturels de cette nation et, bien sûr, sur son amitié avec les jeunes États-Unis (qui n’avaient que 106 ans au moment de sa naissance).
Clarence venait d’être diplômé de l’Académie de Worcester, un pensionnat pour garçons du Massachusetts, et s’était vu offrir une place pour étudier à l’université de Harvard, à Boston. En attendant, quel meilleur endroit pour venir découvrir le monde qu’une ville qui avait récemment célébré les plus beaux exploits sportifs et culturels de l’humanité. Quel tremplin pour lancer ce jeune homme plein de curiosité dans un monde d’exploits exceptionnels et de possibilités infinies.
Clarence s’était inscrit à des cours de cuisine à l’école Le Cordon Bleu, récemment créée, et à des cours d’eau forte, en toile de fond de son passage parisien. Aujourd’hui, il se dirige vers le Grand Palais des Beaux-Arts. Cette magnifique structure vitrée était la plus grande de son genre en Europe. À une époque où l’on commençait à peine à utiliser l’électricité, la lumière naturelle d’une telle structure de verre était encore essentielle pour éclairer l’extraordinaire beauté créative des expositions qu’elle allait abriter.
En traversant le nouveau Pont Alexandre III, Clarence a pu contempler la beauté chatoyante de la Seine, tout en admirant les monuments historiques exceptionnels qui sont venus orner ses rives au fil des siècles. Finalement, ses yeux se posèrent sur le nouveau palais de cristal gargantuesque, Le Grand Palais, qui se trouvait désormais entre lui et l’avenue la plus célèbre du monde, Les Champs-Elysées. Le jeune homme distingue à peine l’entrée d’angle qui donne sur le fleuve.
Après avoir célébré les arts l’année précédente, Le Grand Palais s’intéresse désormais aux véhicules à moteur, avec son tout premier Salon de l’automobile. Le pays compte moins de 10 000 voitures sur son territoire et ses routes cette année-là, mais comme le jeune Clarence, le monde va changer... et à grande vitesse. On ne peut qu’imaginer à quel point ces mois ont dû être stimulants pour le jeune homme qui poursuivait son voyage de découverte commencé dans la petite ville de San Antonio au Texas, en 1882. C’était une période exaltante dans la Ville Lumière. C’est l’année exacte où son contemporain, Pablo Picasso, s’est installé ici et où ce jeune homme-là de 19 ans a organisé sa première exposition importante consacrée à ce qui allait être connu comme sa période bleue.
L’hôtel particulier Dillon, au 31 avenue Franklin D. Roosevelt,
abritant Le restaurant gastronomique Le Clarence
et La Cave du Château
ll n’est donc pas surprenant que, compte tenu de cette introduction opportune à la ville, Paris devienne le futur siège européen de la banque d’investissement de Clarence Dillon, Dillon Read, et que sa future jeune famille vienne passer ses étés dans la Normandie voisine avant que Clarence ne décide d’acquérir un château à Bordeaux (Château Haut-Brion), en 1935. La banque d’investissement n’existe plus aujourd’hui, mais son domaine bordelais s’est transformé en un petit groupe d’entreprises, aujourd’hui appelé Domaine Clarence Dillon. Le siège de cette société se trouve aujourd’hui avenue Franklin Delano Roosevelt, juste derrière le Grand Palais.
Au-delà de cet héritage, ce qui a également survécu à travers les générations de sa famille, c’est la passion de ce jeune homme pour la France et son désir de célébrer ce qu’il y a de plus beau dans la culture humaine.
Dorothy Dillon devant le Château Haut-Brion
La passion de Clarence pour la culture et les arts a d’ailleurs profondément influencé sa famille. Sa fille, Dorothy, passait parfois une partie de ses étés au Château Haut-Brion, où elle recevait des artistes et des intellectuels.
Elle a siégé au conseil d’administration de nombreuses institutions culturelles et éducatives aux États-Unis, perpétuant ainsi la tradition de mécénat de la famille. Mon grand-père, son frère, C. Douglas Dillon, a été ambassadeur des États-Unis en France en 1953, suivant les traces de personnalités telles que Benjamin Franklin et Thomas Jefferson. Amoureux des arts, après des années de service public et son passage au gouvernement, il est devenu président du Metropolitan Museum of Art de New York, où il a été à l’initiative de la création de l’aile asiatique.
Il partageait cette passion avec son épouse, ma grand-mère Phyllis Dillon, administratrice du Musée d’art moderne (MoMA). Ensemble, ils ont constitué d’importantes collections d’art, principalement françaises, qu’ils ont ensuite léguées à leurs musées préférés. En 1953, leur fille (ma mère, Joan Dillon) est devenue l’un des membres fondateurs de la célèbre revue littéraire The Paris Review. Sur trois générations, cinq membres de la famille Dillon ont reçu la Légion d’honneur pour leurs services rendus à la France, ce qui témoigne de leur profond attachement à ce pays.
C. Douglas Dillon et son épouse Phyllis Dillon
devant le Metropolitan Museum of Art à New York
L’exemple donné par Clarence Dillon, ainsi que les conseils de nos grands-parents et de nos parents, nous ont fourni une feuille de route claire, nous incitant à nous appuyer sur ces héritages vraiment admirables.
La gravure sur bois La Petite Passion d’Albrecht Dürer
dans les collections de La Mission Haut-Brion
Joan Dillon, Duchesse de Mouchy,
à La Mission Haut-Brion
Au sein de notre entreprise familiale, nous avons constitué des collections exceptionnelles d’objets et d’œuvres d’art, ainsi qu’une bibliothèque remarquable qui occupera le devant de la scène lors de l’inauguration de nos nouvelles installations au Château Haut-Brion, en 2026.
Le dragon de Quintus
Prince Robert de Luxembourg
dans la vaste bibliothèque de Château Haut-Brion
Le Grand Théâtre de Bordeaux
Nous sommes très honorés d’avoir eu l’occasion de soutenir de nombreuses institutions françaises, notamment la Cité du Vin à Bordeaux, le Grand Théâtre de Bordeaux, le Louvre et, plus récemment, Le Grand Palais. Au-delà de ces partenariats, nous avons également collaboré activement avec une variété d’institutions culturelles à l’échelle mondiale, reflétant ainsi notre engagement permanent à célébrer et à préserver les arts et la culture dans le monde entier. Clarence, peut-être façonné par ses premières expériences, est devenu un véritable citoyen du monde. A l’image de Benjamin Franklin ou Thomas Jefferson, il incarnait l’esprit d’un homme de la Renaissance. Il retournait fréquemment en Europe, voyageant chaque été sauf pendant les années de guerre, poussé par le désir de voir, de comprendre et de s’engager sur le continent à de multiples niveaux.
Sa curiosité profonde, associée à son sens aigu de l’observation et à son talent d’écoute, lui a permis de cultiver des amitiés, des relations et des connaissances inestimables qui ont enrichi sa vie personnelle et professionnelle. La profonde affection de Clarence pour la France l’a incité à soutenir la nation dans les moments difficiles par le biais de l’aide humanitaire et à défendre les initiatives culturelles qui ont élevé l’esprit humain dans les moments plus heureux.
Prince Robert de Luxembourg
devant la Cité du Vin à Bordeaux
Écouter et éventuellement entendre sont des talents rares dans un monde en pleine effervescence. Les arts et le bon vin peuvent nous offrir des moments de répit. Avez-vous déjà remarqué ce moment de pause et d’extase des sens lorsque l’esprit est véritablement réduit au silence par une beauté exceptionnelle ? Une pause peut-être fugace, mais marquée. Un morceau de musique extraordinaire, un paysage, le sourire d’un bébé.... ou même une gorgée de vin exceptionnel. L’esprit se tait... il sait qu’il est en présence du divin. Nous sommes émus par ces moments. Idéalement, nous partageons ces moments avec d’autres et ils nous rappellent quelque chose qui nous dépasse, quelque chose de plus grand qui nous unit tous en tant qu’êtres humains.
Clarence aurait été profondément ému - et sûrement un peu impressionné - lorsqu’il a approché le vaste édifice neuf du Grand Palais en 1901. À ce moment-là, le jeune étudiant n’aurait jamais imaginé que 125 ans plus tard, son entreprise familiale aurait l’honneur de pouvoir contribuer à la rénovation de ce bâtiment emblématique, qui continue d’être un phare de la culture et de la créativité humaines. Dans un hommage émouvant, l’entrée qui fait face au pont qu’il a traversé porte désormais son nom : La Rotonde Clarence Dillon. Si cet honneur éponyme témoigne de l’affection durable de Clarence pour la France, il s’agit aussi d’une célébration plus large, d’un témoignage de l’éternel don de la découverte et de la beauté. Il symbolise l’inspiration que de tels lieux suscitent chez les jeunes de toutes les générations, à l’instar de ce que Clarence a lui-même vécu en 1901. Plus qu’un simple hommage à un homme, ce portail vers l’un des plus grands sites culturels du monde est un hommage au voyage humain commun de l’apprentissage, de la créativité et de l’émerveillement.
Que cette période de fêtes vous apporte, à vous et à vos proches, des moments de joie et d’émerveillement partagés !
Robert de Luxembourg
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